TRANSPARENCE

Bien que nous fassions tout notre possible pour être les plus verts et les plus justes possible, il est quasiment impossible d’avoir une marque 100% éthique et respectueuse de l’environnement, qui satisfait à la fois le client, le producteur, le designer, et l’écologie. Nous nous positionnons en priorité comme une marque éthique, qui privilégie l’humain et le bien-être de nos artisans. Il y a souvent des moments où nous devons faire des choix, souvent au profit du commerce équitable, parfois au profit de l’écoresponsabilité, et plus rarement au profit de la rentabilité. C’est là tout le défi du développement durable et de la mode responsable.

Nous refusons de faire du « greenwashing » (utiliser l’argument écologique comme une méthode de marketing en vue d’améliorer l’image d’une marque) et de n’évoquer que nos actions positives pour rassurer nos clients.

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Pourquoi ne pas produire nos pièces en France ?

C’est une question qui nous est souvent posée. Notre designer a d’abord lancé STELLA PARDO comme un projet humanitaire dans son pays d’origine, souhaitant venir en aide aux résidents des bidonvilles et des régions marginalisées, plus particulièrement aux mères célibataires en situation défavorisée. C’est donc la première raison pour laquelle nous préférons produire nos pièces au Pérou et en Inde : nous souhaitons créer de l’emploi dans les pays qui en ont le plus besoin.
Ensuite, nous utilisons des matières premières qui sont récoltées à quelques heures de route de nos ateliers de confection, ce qui permet d’éviter d’importer des matières venues du Pérou ou de l’Inde vers la France.
Par ailleurs, le savoir-faire péruvien autour de la maille est reconnu mondialement. Il nécessite des compétences techniques qui ont été préservées de génération en génération et qu’on ne trouve pas en France.
Enfin, depuis plusieurs années, nous essayons de trouver un atelier qui réponde à tous nos critères de qualité et d’éthique en France. En 2020, nous avons collaboré avec la marque Syrah pour une collection capsule, entièrement réalisée à Nîmes, dans le sud de la France. Nous espérons trouver d’autres ateliers français et vous les présenter prochainement.

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Qu’est-ce qui justifie nos prix ?

D’abord il y a nos matières. Nous utilisons principalement la laine d’alpaga et le coton pima, deux matières si luxueuses qu’elles sont cotées en bourse. On considère souvent qu’en termes de microns (l’unité de mesure du diamètre d’une fibre textile), la laine d’alpaga ressemble beaucoup au cashmere. Par ailleurs, la laine d’alpaga et le coton pima sont deux matières rares, puisque d’une part, cette laine ne provient pas d’élevages d’alpagas mais de troupeaux qui paissent en liberté uniquement dans la Cordillère des Andes, et puisque d’autre part, le coton pima est récolté uniquement Pérou, dans deux régions ciblées. La rareté étant l’essence du luxe, l’utilisation de ces deux matières exceptionnelles influe sur le prix de nos pièces.
Ensuite, il y a notre production artisanale. Toutes nos pièces sont réalisées à la main par des tricoteuses expertes. Nos pièces les plus complexes nécessitent parfois quatorze jours de travail. Nous avons pris le contrepied d’une production industrielle, où il suffit de programmer une machine pour produire des milliers de pièces. Nous privilégions le savoir-faire ancestral de nos tricoteuses qui rendent chaque pull unique et exclusif grâce à leur fabrication manuelle. S’il y a une erreur, nos tricoteuses recommencent tout leur ouvrage pour répondre aux normes de qualité occidentales. C’est un véritable travail d’orfèvre, qui demande une grande rigueur.
Enfin, il y a notre système de rémunération juste et notre combat contre l’exploitation de la main d’œuvre. Le commerce équitable étant notre priorité, nous avons estimé que tous nos artisans devaient être entrepreneurs plutôt que salariés. Ainsi, nos tricoteuses estiment elles-mêmes la valeur de leur travail et bénéficient de revenus corrects.

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Quelles sont les points écoresponsables sur lesquels nous souhaitons nous améliorer ?

Pour le moment, nous exportons nos collections quatre fois par an par avion. Nous souhaitons changer de moyen de transport et opter pour des exports par cargo, beaucoup moins polluants que par avion. Or, les trajets par cargo prennent beaucoup plus de temps et cela impliquerait de perturber le rythme de production de nos artisans. Nous devrions leur imposer des délais beaucoup plus courts pour compenser le temps perdu avec le transport. Cela risquerait de les faire travailler sous une énorme pression et nous devrions sacrifier la qualité de nombreuses pièces, ce qui n’est pas en accord avec notre respect des conditions de travail de nos artisans, ni avec notre positionnement comme marque de luxe.
Toutefois, pour limiter notre taux d’émission de CO2, nous ne faisons pas de réassort auprès de nos points de vente internationaux. Nos distributeurs doivent donc commander le nombre exact de pièces STELLA PARDO dont ils ont besoin. Nous compensons également nos émissions de CO2 avec notre production 100% manuelle, qui ne nécessite aucune consommation d’énergie, mais aussi notre utilisation de matières naturelles, récoltées dans nos pays de production.
- Nos emballages
Nous utilisons encore des sacs en plastique non-recyclés. Comme nous réalisons l’ensemble de nos collections dans nos pays de production, de la matière première à l’emballage, nous n’avons pas encore trouvé de producteurs indiens ou péruviens de plastique recyclé qui réponde à nos critères d’écoresponsabilité. Depuis le lancement de notre nouvelle chaîne de production éthique en Inde, nous recyclons toutes nos chutes de tissu pour les transformer en sacs d’emballages, que nous offrons à nos clientes lors de leurs achats en boutique.

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