ÉCORESPONSABILITÉ

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Des matières naturelles d’exception

- La laine d’alpaga

La laine d’alpaga est notre matière phare. L’alpaga est un cousin du lama, et l’un des symboles du Pérou. Il vit à plus de 3000 mètres d’altitude, dans les hautes montagnes de la Cordillère des Andes, à des températures oscillant entre +30°C à -20°C. C’est grâce à ces conditions extrêmes que son poil est très résistant, bien isolant, durable, hypoallergénique et d’une grande finesse. L’alpaga est l’animal dont la toison a le plus de tonalités naturelles. On en compte officiellement 22 : blanc, beige, fauve, marron, gris, noir, … Cette variété de tons permet de réduire le nombre de teintures en atelier. Par ailleurs, les élevages d’alpagas polluent très peu car ce sont des animaux qui consomment peu d’eau, peu de nourriture et qui n’abîment pas les sols lorsqu’ils se déplacent, grâce aux coussinets de leurs pattes. Nous travaillons avec des familles d’éleveurs locaux, qui tondent une fois par an leur troupeau en respectant des rituels traditionnels. Tout est fait dans le plus grand respect de l’animal, qui ne souffre à aucun moment. La laine est ensuite acheminée à Arequipa, où se trouvent nos deux fournisseurs. Nous utilisons leur laine depuis le lancement de STELLA PARDO. L’un est certifié par GOTS, OEKO-TEX, Agriculture Bio, USDA Organic, et Alpaca Del Perù. L’autre est certifié par le label Confience Textile OEKO-TEX et Huella de Carbono, entre autres. Leurs employés trient à la main les fibres récoltées, puisque cela demande un toucher expert. Comme la laine d’alpaga est biodégradable, elle ne représente pas de risque de pollution pour l’environnement.
Nous gardons les noms de nos fournisseurs confidentiels dans un souci de protection contre la concurrence, mais tous les revendeurs et collaborateurs de STELLA PARDO ont accès à ces informations et à leurs certifications.

- Le coton pima

Le coton pima est une variété rare de coton qui pousse depuis plus de 4000 ans au nord du Pérou, dans les régions littorales de Piura et de Chira. Comme les pluies fréquentes et les sols fertiles de ces régions favorisent la pousse du coton pima, sa culture ne nécessite pas d’aménager des systèmes d’irrigation. Les Incas l’utilisaient déjà pour leurs textiles, appréciant surtout la pureté, la finesse, la souplesse, la longueur et la résistance de sa fibre. Il est encore aujourd’hui récolté à la main et cultivé sans pesticides ou engrais que sa fleur supporte mal.
Bien que l’alpaga ait de nombreuses teintes naturelles, nos fournisseurs proposent des pelotes de coton pima et de laine d’alpaga teintes en écheveaux de différentes couleurs. Ils utilisent des teintures avec réduction d’impact sur l’environnement conformément aux critères de leurs labels. Pour nos petites séries et certaines de nos pièces iconiques telles que le pull et cardigan Léanne, nous utilisons des végétaux tels que l’indigotier, la tara, le ratanhia ou le noyer, et des insectes comme la cochenille, pour teindre le coton et la laine.

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Limiter notre empreinte carbone

Pour limiter notre empreinte carbone et faire rayonner l’héritage culturel des pays dans lesquels se trouvent nos chaînes de production éthique, nous utilisons uniquement des matières locales, qui sont récoltées à quelques heures de route à peine de nos ateliers de confection.
Nous réduisons aussi le transport de nos pièces en évitant de surproduire : nous confectionnons nos collections en fonction de nos commandes et en fonction de la disponibilité des matières que nous utilisons, puis nous faisons des envois groupés pour optimiser chaque voyage. Nous demandons à nos distributeurs de commander exactement le nombre de pièces dont ils ont besoin, parce que nous refusons de travailler avec des stocks. Cela évite de surproduire et de gâcher de la matière première.
Nous visons aussi à la durabilité de nos pièces. Plus elles sont de bonne qualité et plus leur design est intemporel, moins elles s’useront et moins elles seront sujettes aux tendances passagères et éphémères. Nous n’inscrivons pas le nom ni l’année de nos collections sur les étiquettes de nos vêtements pour que qu’ils n’aient pas de « date de péremption », et qu’ils puissent facilement être transmis de mère en fille.

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Limiter notre consommation d’énergie

Même si nous faisons de notre mieux pour limiter nos déplacements, ceux de nos marchandises et de nos matières premières, nous avons une empreinte carbone inévitable liée au transport. Nous compensons ces émissions de CO2 en réduisant au strict minimum les dépenses énergétiques dans notre système de production. Comme toutes nos pièces sont produites à la main ou à la force du poignet sur des machines manuelles que nous avons récupérées d’autres pays et réparées, nous ne consommons quasiment aucune électricité en comparaison d’une usine ou bien d’un atelier industrialisé. Nous veillons enfin à notre consommation d’énergie dans notre bureau – showroom – boutique parisienne, en évitant de surchauffer les locaux en hiver et en utilisant des ampoules basse consommation.

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Un recyclage systématique

STELLA PARDO prône le recyclage et l’objectif « zéro déchet ». Chaque chute de tissu de nos ateliers indiens et péruviens est réutilisée. Nous en faisons des accessoires tels que des tote bags à offrir à nos clientes, nous les assemblons pour en faire des patchworks, nous rachetons les restes de tissus de nos artisans pour en faire des pièces uniques, nous remettons au goût du jour nos invendus pour leur donner une seconde vie plutôt que de les jeter, … Le recyclage demande de l’astuce et de l’ingéniosité ! En 2020 par exemple, nous avons élaboré, avec la marque Syrah, une collection capsule faite de soie recyclée et de nos pulls invendus découpés.
Notre volonté de recycler outrepasse le simple fait de réutiliser des chutes de tissu : dans notre atelier de chaîne et trame au Pérou, nous avons aussi recyclé et réparé des machines manuelles Singer et Brother pour produire certaines de nos pièces. Dans une même optique, nous avons chiné chez des brocanteurs la plupart du mobilier de notre boutique et de nos bureaux parisiens.

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